Bonjour, bonjour !
Aujourd’hui je vais vous parler de Gérard.
Gérard a 82 ans. Sa fille m’a contactée car il a chuté il y a 9 ans et depuis il de plus en plus mal au pied droit malgré divers traitements.
Ces derniers temps, il boite de plus en plus et sa fille s’inquiète de la perte de mobilité de son papa.
En effet, il y a 9 ans, Gérard a chuté sur la route en montant un trottoir. A l’issue de la chute, il a commencé à avoir des douleurs au pied droit.
Il a passé des radios, des scanners : RAS.
Le médecin lui a donné des antalgiques : RAS ; port de semelles orthopédiques : RAS ; la douleur est toujours là.
Il a effectué 60 séances de kiné : RAS ; il a fait 9 séances d’ostéopathie en une année : RAS.
La douleur est toujours là et il boite toujours. Il traine son pied droit lorsqu’il se déplace.
En fait, tout ce qui a été fait, c’est très bien et ça a certainement évité que la pathologie s’accentue, mais personne n’a travaillé directement sur les muscles du pied et en rapport au pied.
Nous avons réalisé 4 séances. J’ai travaillé tous les muscles du coup de pied et de la plante des pieds (travail en profondeur sur la fibre musculaire). J’ai également travaillé tous les muscles des extenseurs, fléchisseurs, les muscles des péroniers (tous les muscles, les fascias, les tissus mous sur le mollet et tibia) et je suis remontée jusque sa hanche puisqu’à force d’avoir de la douleur, Gérard avait involontairement modifié sa démarche et donc il compensait avec ses hanches.
Bref, Gérard a souffert durant les séances car les muscles étaient tous très congestionnés et donc douloureux, mais nous y sommes arrivés !
Pour terminer les soins, j’ai rédigé une lettre à son médecin traitant en expliquant exactement mon travail et en suggérant des séances de rééducation.
L’objectif est de réapprendre à marcher correctement ce qui permet de continuer le travail déjà réalisé et de ne pas perdre le bénéfice de nos séances.
Gérard est âgé et sa motricité n’est pas excellente. En effet, s’il continue à mal marcher, à trainer son pied alors qu’il va bien mais parce que son cerveau a ancré ce mouvement par habitude, il compensera encore et il aura à nouveau des douleurs au pied ou ailleurs.
Aujourd’hui il va mieux, il marche mieux même s’il reste quelques gênes.
Le plus important dans cet exemple est d’apporter un mieux-être même si nous ne sommes pas sur une guérison totale. C’est d’avoir assoupli les fibres musculaires et d’avoir rendu de la mobilité au maximum pour éviter d’autres désagréments physiques qui risqueraient d’empêcher le patient de bouger normalement dans sa vie quotidienne.
Bonne journée
Sylvie